• "Carthage était formidablement défendue par 34 Km de remparts qui dressaient sur 13 m de hauteur leur masse épaisse de 9 m, que surveillait tous les 59 m, une tour de défense. "

    Charles-André Julien : Histoire de l’Afrique du Nord : Des origines à la conquête arabe.  Tome 1 Cérès Editions

    Enfida 30 juillet  2012 © Loqman

    La couleur des remparts de Carthage.

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  • Le Chevalier d’Arvieux nous apporte ce témoignage sur la sécurité dans Tunis en 1666 :

    Le Dey Qâra Küz (1665-1666) établit une sécurité si grande qu’on pouvait laisser ses portes ouvertes et les maisons à l’abandon sans crainte d’être insulté ou volé. … Un jour, soucieux de vérifier la manière dont ses ordres sont exécutés, le Dey parcourt la ville incognito. Il trouve la porte d’une maison ouverte, entre dans la cour et y trouve un Turc assis, buvant du vin et festoyant. "Hé camarade ! crie-t-il, pourquoi ne fermes-tu pas ta porte ? Ne crains-tu pas les voleurs ? Le Turc, sans prendre la peine de se lever lui répond en criant encore plus fort : Hé d’où viens-tu camarade ? Crois-tu que tant qu’il plaira à Dieu de nous conserver ce diable de Caragus, on entende jamais parler de voleur à Tunis ? Si tu as peur, ferme la porte toi-même, car tant qu’il vivra nous n’aurons rien à craindre."

    Source : Tunis sous les Mouradites La ville et ses habitants au XVII° siècle. Par André Raymond Editions Cérès 2006.

    Tunis 26 août 2012 © Loqman

    Sécurité.

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  • « Le château est divisé en deux parties par deux grandes cours. La première qui est toute environnée de logements, sert pour les soldats et les officiers de la garde du Dey, qui y sont logés assez commodément avec leurs familles. La seconde est pour le Dey. » C'est ce que nous rapporte le Chevalier d’Arvieux en 1666 sur la Kasba de Tunis.

    Louis Frank, médecin de Hammouda Pacha le Husseinite (1782-1814) * nous en a laissé en 1850 la description suivante :
    « … Il y a à la Quasbèh un hôtel des monnaies, une poudrière, une fonderie des boulets, et des prisons publiques destinés aux Turcs, aux Maures et aux Juifs. C’est là que le Bey fait étrangler les Turcs condamnés à ce supplice. Il n’est pas facile à un curieux d’obtenir l’entrée à cette enceinte »

    J’ai voulu voir de mes yeux cette forteresse : Bien entendu, je n’ai pas eu l’autorisation d’entrer. Cet officier de la garde du Dey m’a signifié fermement de passer mon chemin et de ne le point déranger plus avant, tout occupé qu’il était à superviser l’exécution imminente d’une souris. J’ai filé.

    * A ne pas confondre avec Hammouda Pacha le Mouradite (1631-1662 Mort en 1666)

    Tunis 26 août 2012 © Loqman

    La Kasba de Tunis.

     

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